Les étapes du vieillissement

Dans la moitié basse du visage, ce sont les rides verticales des joues, des lèvres (plissé soleil), des sillons naso-géniens (de l’aile du nez au coin de la bouche) et du coin des lèvres (plis d’amertume). Le tabagisme favorise les rides autour de la bouche. Les rides verticales des joues sont favorisées par le plissé sur l’oreiller au cours du sommeil, souvent sur un côté préférentiel.

Au niveau des yeux, plusieurs phénomènes concourent au vieillissement du regard :

• Les sourcils tendent à s’affaisser surtout dans leur partie externe, du fait de l’affaiblissement du muscle frontal .
• Au niveau des paupières supérieures, la peau est très fine. Elle va se friper jusqu’à recouvrir au maximum le bord des cils.
• Au niveau des paupières inférieures vont apparaître des poches plus ou moins prononcées. Cet aspect gonflé est lié à la poussée des petits amas graisseux situés en profondeur et qui ont tendance à faire « hernie » sous la peau.

Les pommettes s’aplatissent car le tissu graisseux qui en forme l’arrondi tend à s’amincir et à glisser vers le bas avec pour corollaire un creusement accentué des cerne au-dessus et de la « vallée des larmes » située de part et d’autre du nez, donnant un air triste et fatigué.

La perte de tonicité musculaire au niveau des joues entraîne leur affaissement (les bajoues). Le visage perd son ovale régulier. La ligne de son rebord inférieur se « casse » juste en arrière du menton.

Au niveau de la bouche, les ridules des lèvres (partie blanche) n’apparaissent au début qu’au mouvement (quand on prononce la lettre « O ») puis deviennent permanentes. Au niveau du vermillon (partie rouge), les lèvres se dessèchent et s’amincissent car le muscle labial s’atrophie. Elles perdent ainsi l’aspect charnu de leur jeunesse. Le fait de fumer accentue considérablement ces phénomènes.

La commissure labiale va s’affaisser par manque de tonicité des muscles releveurs de la lèvre supérieure accentuant ainsi le pli d’amertume. La bouche prend un air « triste ».

Le pli séparant la lèvre inférieure du menton s’accentue. Le menton lui-même tend à se friper.

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Au niveau du cou…

Les plis horizontaux se font plus nombreux. Vers la cinquantaine apparaissent également des rides verticales appelées fanons, se produisant au début uniquement à la contraction forcée des muscles du cou, puis ensuite de façon permanente. Elles ont pour origine l’amincissement progressif des 2 grands muscles plats (les muscles platysma) qui doublent la peau du cou en profondeur. De plus, en cas de surcharge graisseuse, le cou prend un aspect empâté avec l’apparition d’un double menton. Lorsque la peau du milieu du cou est très distendue, se forme un véritable « cou de dindon » très inesthétique.

Du fait de la disparition d’une partie de ses composants de structure, la peau s’affine, s’assèche, devient moins souple et plus fragile. Les rides vont se creuser et s’étendre avec le temps. En vieillissant, le visage se creuse. On parle de squelettisation du visage du fait de la rétraction de lapeau sur le squelette facial : tempes creuses, cernes sous les yeux, effacement du rebondi des pommettes, creusement des joues.

Les muscles de la face participent à la mimique. Ils sont nombreux et chacun remplit une fonction bien précise (comme froncer les sourcils, bouger les lèvres, plisser les paupières…). Leur contraction entraîne ainsi le plissement d’une région du visage toujours au même endroit. Avec le temps, ces mouvements répétés forment des rides qui vont s’accentuer, s’étendre et surtout persister même au repos : ce sont les rides d’expression.

Dans la moitié haute du visage, ce sont les rides horizontales du front, les rides entre les sourcils (rides du lion) et au coin des yeux (pattes d’oies).